Daniel Marchildon, auteur

« Avec ou sans raison, mais toujours avec passion. » 

Voilà la devise qui inspire Daniel Marchildon.  Dès l’âge de 13 ans, il commençait la rédaction d’un roman qu’il regrette d’avoir mis à la poubelle.Daniel -Sharp

Originaire de la région de Penetanguishene, en Ontario, où il habite toujours, Daniel Marchildon œuvre comme écrivain, scénariste, rédacteur, traducteur et journaliste à la pige. Il obtient un baccalauréat en traduction avec concentration en Lettres françaises à l’Université d’Ottawa en 1983. Depuis ce temps, il œuvre comme pigiste dans sa région natale, dans le village de Lafontaine, à environ 160 km au nord de Toronto. Il a signé plus d’une trentaine de publications, dont 12 romans,  de nombreux articles, critiques et textes de création, entre autres dans le journal communautaire Le Goût de vivre de Lafontaine, et les revues Liaison et Clik. Il a également publié des textes dans les revues Virages, Quad9,  et dans l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française en ligne.  Son œuvre compte aussi des scénarios pour la télévision et le cinéma. Son scénario de long métrage, La Sacrée, une comédie, est sortie à l’automne 2011 et à été diffusé à la télévision de Radio-Canada et à Tfo. Son premier roman, Le secret de l’île Beausoleil se méritait le prix de littérature-jeunesse Cécile-Rouleau de l’ACELF en 1989. Il a reçu quelques prix littéraires, dont le prix Françoise-Lepage 2012-2013, le prix Trillium 2011, catégorie littérature jeunesse, et le Prix Émile-Ollivier 2009 du Conseil supérieur de la langue française du Québec.  Il a été récipiendaire de plusieurs bourses de création littéraire du Conseil des arts de l’Ontario. Son roman, Le pari des Maple Leafs, a été retenu comme finaliste pour le prix littéraire Christine-Dimitriu-Van-Saanen en octobre 1999.

Il a été récipiendaire de nombreuses bourses de création littéraire du Conseil des arts de l’Ontario.  Il est membre de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois et de la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC).

Franco-Ontarien de souche, Daniel Marchildon aborde dans son œuvre des thèmes qui lui sont chers : la quête de l’identité en contexte minoritaire, le métissage, la petite et la grande histoire, l’humour désaxé.  Pour lui, écrire c’est « faire de l’art visuel avec les mots ». Fasciné par le  pouvoir des mots il s’inspire à la fois de la beauté physique de sa région native et de son riche patrimoine franco-ontarien pour créer.

Un passionné d’histoire et de voyage, il a participé en 1982 à une reconstitution historique d’un voyage de 1 600 km en canoë de la ville de Québec à Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons, en Ontario. Il a traversé le Canada en vélo au cours de deux voyages en 1983 et 1985. De 1988 à 1992, il a créé et joué dans Histoirontaroise, un spectacle d’une heure qui mêle interprétation historique à la première personne et musique pour présenter 375 ans d’histoire franco-ontarienne. Outre le journalisme et la création littéraire, il œuvre entre autres à la rédaction de textes pour le milieu scolaire et l’alphabétisation communautaire.

« J’ai beaucoup de chance car, contrairement à certains de mes personnages, j’ai toujours su ce que je voulais faire dans la vie. » Fasciné par le pouvoir des mots il s’inspire à la fois de la beauté physique de sa région native et de son riche patrimoine franco-ontarien pour créer. « Choisir d’écrire c’est d’abord poser un geste important, mais de le faire en français en milieu minoritaire c’est relever un défi supplémentaire. » Il adore tirer les idées du « tiroir de sa tête » et de construire un univers fictif où il peut entraîner le lecteur, « le faire croire en son monde ».

« Bien enraciné dans cette terre ontarienne où j’habite toujours, j’ai aussi voyagé, entre autres, à travers chacune des provinces canadiennes où j’ai pu rencontrer des francophones. Mon intérêt pour la francophonie ne connaît ni limite, ni frontière. »

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